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Chhhhhhhht. Le poids du silence
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Chhhhhhhht. Le poids du silence
8 septembre 2008

Aujourd'hui...

Aujourd'hui j'ai choisi d'expérimenter enfin ce vecteur qu'est le blog... On m'en avait déjà tant parlé.
J'avais, jusqu'à il y a peu, un endroit où échanger, en toute discrétion, sans me dévoiler. Mais en cet endroit, on commença à me connaitre, trop à mon goût.
Des amitiés s'y sont forgées, un amour est né... Plus la possibilité de poser mes états d'âme sans qu'une n'en souffre.

Et j'ai ce besoin, celui de poser mes mots.
Celui de les vomir lorsque les tripes n'assimilent plus la bile, celui de les pleurer lorsque les angoisses me dévorent et m'annihilent, celui de les murmurer lorsque le manque est trop palpable et que je ne peux le partager sans le faire soufrir un peu plus de son impuissance à être là.

Un espace où poser mes mots, oui, c'était bien le but premier de l'exploration du blog. Mais bon, histoire de faire pleurer (un peu) dans les chaumières (ou les studios, ou les apparts, ou les caravanes ou... Ha non, pas les tentes, pas pratique le PC, même portable sous la tente...) je crois que j'ai besoin tout simplement d'un lieu neutre, un lieu où je ne suis personne. C'est drôle, d'écrire cela, je me rends compte que je ne suis déjà personne.
C'est vrai, peu d'amis, ils sont loins, je les vois peu.
La famille?
Une soeur qui m'en veut pour d'obscures raisons que j'expliquerai sans doute un jour. Elle me manque...
Ma mère et l'homme qui partage sa vie? Trop fragiles pour être en mesure de m'écouter et d'être présents pour moi.
Un mari? Ha non, même pas, plutôt un futur-ex-mari... Je vous passe les détails pour le moment, trop à raconter pour noyer quiconque dedans tout de suite.

Et me voici en train d'écrire à destination d'illustres inconnus, à déverser un début de moi... Le chemin sera si long avant que je ne parvienne à me raconter. Et puis là, pour être honnête, je me trouve assez stupide de m'adresser à un pseudo auditoire... Une illusion, toujours des illusions.

Encore une, l'humeur que je laisse transparaitre... Les rares à suffisament me connaitre, pour la plupart tous virtuels, savent qu'il faut peu pour que je sombre, ils savent aussi que mes sourires et ma verve cachent bien souvent d'obscures sentiments.

Je n'arrive pas à parler de moi.
Je n'arrive pas à parler de ma vie, de mon passé.

Je me sens sale, je me sens souillée, je me sens stupide, je manque de confiance en moi, je ne suis qu'une pauvre idiote, je ne suis qu'une ombre, je ne suis qu'un ectoplasme qui se fait dévorer à petit feu...

Je suis seule...

Enfin non, mais là, l'angoisse submerge, je dois quitter les vecteurs pour masquer la folie naissante...

Une autre fois, qui sait, si je n'abandonne pas cette idée... Tant de choses à raconter...

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