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Chhhhhhhht. Le poids du silence
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Chhhhhhhht. Le poids du silence
21 septembre 2008

Petits et grands plaisirs...

239220
Rouge de Riccardo Giordano, Zieuter.com


Un châle rouge... J'ai laissé le mien, imprégné de mon parfum à mon amour le jour de mon départ.

La nuit passée, je me suis endormie avec la voix de mon doux amour dans le creux de mon oreille...
Cela nous arrive souvent, lorsque je peux l'appeler... Des heures à discuter, de tout, de rien, de lectures, de visionnages, de nos quotidiens l'un sans l'autre.

Puis faire l'amour...
Mon doux et tendre amour, adepte de Thiéfaine et de lectures des enfers de bibliothèques, manie les mots avec passion et volupté.
Il sait me faire frémir de nos baisers, me faire ressentir ses caresses, ses morsures, son désir...
J'aime nos jeux, ils comblent la distance.
Il sait faire de ces moments de si belles choses, emplis de tant de sensualité, les mots prennent vie, les mots prennent corps, le désir se dessine, l'envie est déjà là, le désir s'intensifie, ses mots deviennent caresses, ses mots deviennent soupirs, ses mots deviennent gémissements sous mes mains devenues siennes... Et le plaisir jaillit, d'une indécente intensité...
J'aime ce plaisir, il attise celui que nous connaissons déjà en attendant que nos corps se retrouvent.

Il y a encore quelques mois de cela, je n'aurais jamais pensé être capable, ou seulement avoir envie, de faire l'amour ainsi.

J'aime le plaisir, l'ai toujours recherché. Je connais mon plaisir et j'aime qu'il y participe ainsi. Je n'en ai pas honte. Nos corps se connaissent déjà, juste une autre façon de se faire l'amour, combler le manque, attiser les sens pour les maintenir en éveil, les braises incandescentes sous la cendre, abolir la distance dans cet intime rapprochement.

J'ai longtemps culpabilisé de mon plaisir. Durant les six dernières années, je me suis éteinte. La peur de retomber dans les travers de mon adolescence débridée sans doute, passer d'hommes en hommes sans forcément en avoir envie... J'ai honte de cette époque où je ne me respectais pas.

Je suis (re)devenue femme dans les bras de mon amour.
Envie de lui plaire, me sentant si belle dans son regard.
Envie de partager des envies longtemps tues... La confiance et le respect en sécurité, en barrière de mes craintes de me sentir sale ou de décevoir.
J'aime me sentir femme à travers lui.

La nuit fut douce, apaisée des envies de lui dévorantes et bercée, câlinée par sa voix et par ses mots.
Mon doux amour, mon doux, tendre et bel amant, le berger de mon sommeil et le veilleur de mes songes...

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