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Chhhhhhhht. Le poids du silence
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Chhhhhhhht. Le poids du silence
9 septembre 2008

A propos de lui, mon doux amour...

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Encore une putain d'illusion ou seulement une réalité hors des frontières de ma pensée?
Un peu paumée par moments, peur de me réveiller de ce doux songe.
Une belle histoire... oui.
C'est une belle histoire, fait indubitable, je commence à m'en convaincre.
Terrifiante, effrayante, angoissante.

Qu'est-ce qui me fait si peur?
IL SAIT.
Devenir faible, vulnérable... peut-être tout simplement le fait de pouvoir exister, être moi, mon individualité dans ses lumières et ses ombres. Qu'il me donne cette possibilité tout en m'aimant.
Qu'il ne cherche pas à m'annihiler.
Sa douceur, sa délicatesse, lui, tout entier... Et sa compréhension de moi, sa volonté (ou du moins sa "non crainte") de voir ce que cache Pandorre.
Si peur de lui faire peur.
Si peur de le faire fuir.
Si peur de le blesser, de lui faire mal. Mal cruellement intolérable, douleur insidieusement instillée ou tout simplement jetée en pleine face.
Que se passera-t-il lorsque mes yeux se feront armes, mes mots munitions, mes gestes barricades?

La colère.

Comment accepter de lui infliger une colère qui n'est pas sienne?
Comment vivre de poignarder pour une colère à laquelle il n'est lié, si ce n'est par un facheux concours de circonstances... le simple fait d'être là.

Que se passera-t-il lorsque les corps se sépareront? Lorsque la distance reprendra ses droits?
Amour douloureux, peur de ne plus savoir affronter seule ce que d'une caresse à ma joue, d'un murmure à mon oreille, il sait apaiser.
La torture de l'absence du réconfort de ses bras, de sa chaleur, du rythme de son coeur.
J'ai souvent eu envie de m'abandonner dans des bras aimants... Même celui dont je me sépare, père de mon enfant, n'a jamais pu me tenir dans ses bras la nuit venue...
Peut-être n'attendais-je que les siens. D'autres auraient-ils eu le même effet sur moi, sur mes angoisses, sur mes cauchemars?
Peut-être... Ou pas!
Une histoire d'âme... Ou pas!
Lui, simplement lui.

Le manque.
Il me manquait déjà avant sa peau, avant son odeur, avant nos baisers et nos étreintes.
Avant sa présence. Avant ses bras.
Comment vivrais-je lorsque les sourires des souvenirs n'apparaitront plus? Lorsque les larmes irrépressibles les remplaceront? Comment? Comment y ferais-je face? Est-il simplement possible d'y faire face et de ne pas y sombrer irrémédiablement... Une épave échouée dans les abysses insondables. Une horloge brisée d'avoir aimé l'impossible.

Manque pathogène.
Comment l'assouvir lorsque de cérébral il deviendra physique? Lorsque les tripes me dévoreront de l'intérieur?
Besoin de sexe, besoin de lui contre moi, de lui en moi, de sa morsure, du plaisir, de son plaisir.
Comment?
Tout contenir, tout endormir, jeter la clef, l'avaler.

Les peurs, les angoisses, tout est là, bien présent... Plus ou moins ressenties je crois.
Et pourtant.
Et pourtant c'est étrange ce sentiment de sérénité inhérent à toutes ces peurs.
Une drôle de certitude que malgré tout... Je ne sais pas.
Sans doute une certitude de lui.
Ma torture. Mon évidence.

Le choix d'aimer.
Pourquoi lui?
D'autres ont essayé, l'ont voulu... Quand j'y repense, parfois même quasiment supplié. Drôle. Drôle amusant. Drôle étrange. Tout s'y prête je crois. Une question en suspend, une question sans réponse.
Pourtant j'ai besoin de savoir; non, besoin de comprendre surtout... Pourquoi LUI? Un jour, qui sait.
Jour après jour à ses côtés, j'accède à cette compréhension.
Ce que je cherche à percer, c'est le mécanisme qui s'est déclenché à son contact. Comment naissent ces sentiments?
Bon, à vrai dire, maintenant que c'est là c'est peut-être un peu tard... ou juste insignifiant.
Tant d'envies à ses côtés, tant d'espoirs.

Le bonheur.
Le bonheur fait peur, il est plus effrayant que tristesse, mélancolie ou désespoir lorsque l'on a connu quasiment que cela.
Etre heureux ne peux se faire sans avoir conscience de ce que l'on risque de perdre. (Je crois qu'aucune grossesse épanouïe ne s'est faite sans l'angoisse dévorante et morbide de perdre l'objet, le sujet plutôt, de tout cet espoir de bonheur... C'est du moins ce que je retire de mon expérience et de celles de mon entourage... Enfin bref.)

Est-ce une bonne idée?
Lui et moi.
Toi et moi?
Je ne sais si elle est bonne, je sais par contre qu'elle est belle.
Oui, toi et moi, quelle belle idée... Tout comme celle de nous être trouvés.
Ta terre, tes amis, ton monde, toi, mon doux amour.
Tout est si doux.
Et plus j'y pense et plus je me dis que oui, je te veux dans ma vie. Je me veux à tes côtés, peu importe finalement le mal de la séparation pour la douceur de ta présence.

A chaque réveil à tes côtés j'ai cru en nous.
De me blottir dans tes bras et de m'y sentir à ma place, je crois en toi.
Et un jour, peut-être, dans chacun de tes regards je croierais en moi...

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